« Tomber », Nouvelle création

Vous êtes sûrement déjà tombé des nues, ou tombé de votre piédestal, à moins que vous ne soyez tombé enceinte ou nez à nez avec un(e) ex dans votre ancien quartier.

La surprise, l’accident, ce que la vie nous propose. Que nous y soyons préparé ou pas, nous sommes parfois désarçonné.

C’est alors que viens la chute. La chute du corps, image de toutes ces métaphores qui traduisent autant le sentiment d’abandon, que la surprise bonne ou mauvaise ou encore la déception.

C’est aussi la chute d’un corps fragile et lourd, différent, dont la gravité serait l’ennemie.

Dans la Différence, que faire de la norme imposée, du normal, de l’attendu. Cette chute inéluctable est-elle un passage obligé pour se défaire des attentes ? Une façon de repartir à zéro quand l’autre n’espère alors plus rien ?

Alors que les corps et les âmes chutent, les mots, les sons, les corps interrompent l’effondrement ou relèvent, soulèvent, soutiennent.

Sur les mots de Marie Beauchamps, poétesse, les 4 danseurs auront à cœur d’évoluer au travers d’un langage signé, de percussions corporelles, et du tango.

Quatre langages que les quatre danseurs utiliserons pour nourrir l’écriture chorégraphique de Tomber.

Le signe se danse, se percute en son, ré-percussion dans les corps qui tanguent ensemble pour faire face à l’adversité.

La langue des signes et les percussions, préciseront, définiront, les intentions des danseurs, et s’extrapoleront avec la danse contemporaine, en mouvement dansé incluant ainsi un plus large public.

Le tango, ses jeux d’équilibre et de déséquilibre donneront matière à l’exploration dans la relation et de la chute.Le poème La terre d’automne est noire, mais nos os sont blancs. Je les entends chanter quand je cours dans le vent écrit par Marie Beauchamps sera notamment l’un de nos soutien à la création de par les images, les émotions et les musiques qu’il propose. Il sera également le liant, le dénominateur commun des différents langages utilisés.